Le confinement a quelque chose d’extraordinaire. On le subit et on le vit en s’adaptant à ses contraintes, mais étrangement, on y trouve plaisir… on s’occupe, on renoue avec des passions qu’on avait presque mis aux oubliettes, comme reprendre à cuisiner, réapprendre à bercer ses enfants pour dormir ou encore à les écouter tant qu’ils n’ont plus d’activités pour se dépenser.
Dans ce confinement, on y trouve l’opportunité pour échanger et partager, on devient sensible, la complaisance devient notre lot quotidien… un nouveau désir vient de paraître; celui de faire plaisir, d’être agréable, de rendre service à autrui… même à distance.
Les vertus de l’homme commencent à resurgir comme si celui-ci voudrait se confesser ou épurer son âme.
Certains voudraient être utiles et s’affairent chacun ses moyens, d’autres demeurent observateurs mais approuvent, discrètement peut être, pour témoigner de leur solidarité, qui semble à première vue, latente, faute de moyens ou par manque d’audace, quoiqu’il en soit, leur cœur y est présent. Finalement, voilà qu’ à travers ce confinement, on renoue avec nos nobles vertus, oubliées ou plutôt sommeillaient en nous, émerge alors le souffle de l’humanité, l’engagement devient collectif, générationnel, fondé sur l’envie d’agir, d’aider, de se rendre utile et de refuser la fatalité.
Aussi, est-il donc agréable d’entendre que ce confinement puisse s’étendre pendant ce mois de ramadan pour méditer sur ce qui est noble en nous.
Agissez maintenant avec votre cœur et vous trouverez que chacun vous suivra sans contexte au même titre. Alors je vous intime de méditer pendant ce confinement et vous comprendrez.