Hassan El Oumari était un homme d’une envergure exceptionnelle. Né dans une famille modeste mais profondément enracinée dans les valeurs de la connaissance et de la culture, il a très tôt montré des aptitudes hors du commun. Doté d’une aisance linguistique rare, il passait avec élégance du français à l’arabe, puis à l’amazigh et à d’autres langues, fascinant son entourage par sa polyvalence et sa capacité d’adaptation.
Sa soif d’apprendre l’a conduit à poursuivre des études supérieures, culminant à la prestigieuse Sorbonne, où il s’est distingué par son érudition et son sens critique. Mais au-delà de son parcours académique brillant, Hassan était avant tout un homme de cœur, un poète dont les mots touchaient l’âme, et un journaliste passionné qui voyait dans son métier un moyen de rapprocher les peuples et de défendre la vérité.
Il était également un pilier de sa communauté, toujours prêt à tendre la main, à écouter, à conseiller. Ceux qui le connaissaient se souviennent de son rire chaleureux, de son regard vif, et de sa capacité à captiver un auditoire avec ses récits pleins de sagesse et d’humour.
Sa vie était un pont entre les cultures, une source d’inspiration pour tous ceux qui cherchaient à transcender les frontières et les différences. Et même dans les moments les plus simples, Hassan avait une manière unique de rendre tout plus beau, plus signifiant.
Son décès est une perte irréparable pour ceux qui l’ont connu et aimé. Mais son héritage — ses écrits, ses idées, ses souvenirs — restera gravé dans les cœurs et les esprits. En le pleurant aujourd’hui, nous célébrons aussi l’homme exceptionnel qu’il était et l’impact qu’il a laissé derrière lui.
Bien cordialement, Mhamed Bihmedn Azrowadôme.