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La Fondation Jardin Majorelle organise les 25 et 26 février prochain, à la Faculté des Sciences Semlalia de Marrakech, le colloque du musée berbère et le colloque botanique du Jardin Majorelle qui auront pour thèmes l’histoire et mémoire de l’eau en terre berbère et l’eau et les jardins.
Le colloque du musée berbère et le colloque botanique du Jardin Majorelle, se tiendront, pour la première fois au même moment et partageront la même thématique, celle de l’eau abordée sous des aspects patrimoniaux et écologiques, indique un communiqué de la Fondation Jardin Majorelle.
Il s’agira, lors de ces conférences, d’observer la permanence de l’hydraulique à travers les âges, tant dans les traces archéologiques, les objets, les lois, mais aussi les mémoires.
Des cités médiévales d’Aghmat à celle de Mertola au Portugal, en passant par l’Atlas et le Souss jusqu’aux vallées présahariennes, l’hydraulique sera étudiée en ses lieux.
Les questions de l’eau relatives à la botanique seront également abordées lors de la deuxième journée de colloque avec pour problématique : comment dans une situation de raréfaction des ressources hydriques, les nouvelles pratiques culturales et l’utilisation de plantes adaptées, contribuent au développement de jardins innovants et durables.
Les deux matinées seront dédiées aux visites de sites : le site médiéval d’Aghmat le samedi matin et la pépinière Cactus Thielmann le dimanche matin.
Les deux après-midis seront consacrés à des conférences suivies d’échanges avec le public.
La Fondation Jardin Majorelle, institution de droit marocain reconnue d’utilité publique, assure la sauvegarde et le fonctionnement du Jardin Majorelle. Elle soutient par ailleurs des actions culturelles, éducatives et sociales au Maroc
En 2015, le Jardin Majorelle a accueilli 670.000 visiteurs et emploie 91 personnes.
Jacques Majorelle (1886-1962), peintre orientaliste français, crée un jardin de plantes exotiques et d’espèces rares dans les années 1930 à Marrakech. Ce jardin sera ouvert au public en 1947 et deviendra le Jardin Majorelle que l’on connaît aujourd’hui. C’est en 1980 que Pierre Bergé et Yves Saint Laurent en font l’acquisition pour le sauver d’une destruction certaine prévue dans le cadre d’un projet immobilier. Depuis cette date, le jardin a été restauré et l’atelier du peintre réaménagé pour devenir le musée berbère. Depuis le décès d’Yves Saint Laurent, le jardin appartient à la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent.
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