Le Festival du Film Amazigh s’impose, année après année, comme une célébration incontournable de la culture et de l’identité amazighes. Véritable vitrine du cinéma autochtone d’Afrique du Nord, il met en lumière les histoires, les voix et les visions du peuple amazigh (berbère), à travers une sélection riche de films, documentaires et œuvres artistiques.
Plus qu’un simple rendez-vous cinématographique, le festival se veut une plateforme de préservation culturelle, d’expression créative et de dialogue interculturel. Chaque édition réunit cinéastes, chercheurs, artistes et membres de la communauté venus du monde entier, offrant ainsi au public une immersion unique dans la richesse et la résilience du patrimoine amazigh.
Une programmation 2025 riche et diversifiée
Cette année, la programmation réserve de belles surprises aux cinéphiles et aux passionnés de culture. Parmi les temps forts :
-
A Corpse on the Shore d’Aksel Rifman,
-
Ticrad (Tatouages) d’Idir Benchabane,
-
Izuran (Les Racines) de Djamal Bacha.
À ces œuvres s’ajoutent de nombreux autres films inédits qui témoignent de la vitalité et de la créativité des cinéastes amazighs, entre mémoire, identité et modernité.
Hommage à Brahim Taski
L’un des moments les plus attendus de cette édition sera sans doute l’hommage rendu au directeur de la photographie algérien Brahim Taski. Pour l’occasion, le festival présentera en avant-première américaine son film Ayrouwen (Once Upon a Time), tourné en tamasheq, produit par Belkacem Hadjadj. Cet hommage souligne l’importance des artisans de l’image dans la transmission des récits amazighs et leur diffusion à l’international.
Une invitation au voyage culturel
Que vous soyez cinéphile averti, passionné d’anthropologie culturelle ou simplement curieux, le Festival du Film Amazigh constitue une expérience singulière : celle de découvrir l’Afrique du Nord à travers le regard de ses conteurs autochtones.
Le festival ne se contente pas de projeter des films, il raconte une histoire collective, celle d’un peuple qui, par le biais du cinéma, continue d’affirmer son identité, de défendre sa mémoire et de partager sa créativité avec le monde.