LE MAROC, UN ROYAUME MULTICULTUREL (1ère PARTIE)

DR. MOHAMED CHTATOU: Anthropologue et linguiste

Il est vrai que le Maroc est un pays très riche, riche de sa diversité culturelle et linguistique. Mais est-il pour autant un pays multiculturel, et peut-on dire que le marocain moyen a le réflexe du multiculturalisme ?

Ce qui est sûr c’est que le Maroc est un havre de la tolérance et un haut lieu de l’acceptation de l’autre dans sa différence.

Ces deux concepts de grande importance de nos jours font partie, si on peut dire, du code génétique du peuple marocain.

Toutefois, au vu du terrorisme, de la violence, de la xénophobie, et de la haine qui sévit  dans le monde d’aujourd’hui, le multiculturalisme marocain est un exemple à suivre et un cas à étudier et à faire découvrir et propager de façon pédagogique convaincante.

Mais c’est quoi au juste le multiculturalisme dynamique, on a le droit de se demander ?

Le multiculturalisme dynamique est une approche culturelle non exclusive et plurielle qui permet à une culture donné d’accepter les inputs d’une autre culture, de les digérer et assimiler dans un ensemble ou le genre culturel entrant reste facilement identifiable tout en faisant partie de la culture mère.

Le pays  carrefour

Le Maroc est un pays carrefour, un pays de passage et un pays de rencontres pour différentes cultures, civilisations, langues, croyances et religions. Il est et il a été ainsi depuis l’aube du temps.

Il se distingue par des influences culturelles amazighes, arabes, juives, méditerranéennes et africaines dont s’enorgueillit la culture marocaine. A cette diversité culturelle s’ajoute une diversité géographique. En effet le Maroc compte des paysages diversifiés, du désert aux montagnes en passant par les plaines fertiles qu’encadrent des côtes de 3 500 km de long.

Le Maroc fut à différentes périodes de son histoire millénaire investi par les Phéniciens, les Carthaginois, les Romains, les Vandales, les Arabes, les Portugais, les Espagnols et les Français. Même les Allemands, furieux du partage de la Conférence d’Algésimètres du 7 avril 1906, qui plaça le Maroc sous la protection de grandes puissances européennes (douze dont la France, le Royaume Uni, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie) sous couvert de réforme, de modernité et de l’internationalisation de l’économie marocaine, et ne leur confia aucune partie du « gâteau Maroc », vinrent au large des côtes marocaines du sud afficher leur mécontentement de puissance coloniale en gestation, en bombardant la ville d’Agadir le 13 juillet 1911 par une de leurs canonnières portant le nom de Panthera. (1)

Ces multiples rencontres avec d’autres cultures et d’autres langues et races ont cultivé chez le marocain moyen un goût avancé pour l’autre et sa civilisation et par voie de conséquence son aversion pour la diversité culturelle.

Donc la diversité culturelle n’est pas quelque chose de nouveau pour le marocain moyen mais sa notion est bien enfouie dans son passé, son subconscient et sa culture. Cette notion peut être détecté dans son langage quotidien, ses faits et gestes et mêmes ses croyances religieuses, sans pour autant oublier son patrimoine matériel ou immatériel. (2)

Un bouillon de cultures

Au nord-est de la ville de Ksar Kabîr, elle-même située au nord ouest du Maroc, se trouve un village nommé Tatoft ou réside une confrérie religieuse d’un genre singulier : les Jahjoukas (3) d’Ahl Srif, un groupe qui pratique la musique spirituelle, une musique de transe censée guérir les fidèles qui sont possédés par les esprits malfaisants, entre autres les jnouns. (4) Ces preux musiciens sont les descendants du saint soufi Sidi Ahmed Cheikh venu apparemment du Machrek pour la prédication religieuse mais finit par s’installer chez les Ahl Srif, des berbères du Rif arabisés, leur apprenne les vertus du soufisme et l’art d’utiliser la musique pour guérir certaines maladies psychiques.

Depuis, les Jahjoukas ont délaissé l’agriculture, leur occupation d’antan, pour se donner corps et âme à la musique spirituelle, en contrepartie de quoi ils reçoivent de leur tribu chaque année, en été, des dons de graines et d’argent pour leur rôle religieux de gardiens du mausolée du saint en question et de sa musique ancestrale, en quelque sorte un dîme.

Pour plusieurs marocains, les maîtres musiciens de Jahjouka sont de vulgaires ghaiatas (5)  qui sillonnent les souks pour quémander de l’argent aux paysans. Mais, en réalité les Jahjoukas sont plus qu’un groupe de musiciens de souks et de fêtes de mariage, de baptême et de circoncision, ils sont un exemple vivant de la diversité culturelle au Maroc.

Pour certains anthropologues, les Jahjoukas (6) perpétuent des traditions préislamiques qui datent du temps de l’Empire romain, comme les rites annuels de la fécondité du calendrier agricole. Pour d’autres la ghaita de ce groupe leur rappelle la divinité ancienne de Pan et son aversion pour le sexe et par conséquence l’abondance et la fécondité. Pour les ethnomusicologues, ce groupe perpétue une musique millénaire unique au monde.

Les Maîtres Musiciens de Jahjouka ont été révélé au grand public en 1968 par Brian Jones, le guitariste phare des «Rolling Stones», qui avait enregistré des compositions de leurs ghaitas dans un album intitulé « Brian Jones Presents the Pipes of Pan at Joujouka ». De nombreux autres artistes, tels Jimmy Page, Ornette Coleman (7) et Peter Gabriel les ont sollicités pour l’originalité de leur musique. Le groupe a eu également une influence sur les poètes et les écrivains de la génération « beat », tels Williams Burroughs et Paul Bowles, qui les avaient rencontrés à Tanger. De même, ces musiciens marocains apparaissent dans le film « Le Ciel Protecteur » de Bernardo Bertolucci, sur une suggestion de Bowles.

Ce qui est important chez les Jahjoukas, beaucoup plus que chez d’autres musiciens du même genre c’est que ce groupe a assimilé avec succès, la diversité culturelle dans ses traditions musicales, culturelles et spirituelles. Les Jahjoukas (8) sont des adeptes de la musique soufie qui est censée libérer l’âme de son enveloppe charnelle et lui permettre de planer en toute liberté pour communiquer ouvertement avec autrui. De ce fait, leur musique est en réalité une musique qui encourage le dialogue avec l’autre. La preuve en et que de grands musiciens de renommée internationale tels Ravi Shankar, Randy Weston, Ornette Coleman et beaucoup d’autres avaient fait le déplacement dans leur village pour les rencontrer et apprécier de visu leur art ancestral.

Le succès de la tradition Jahjouka (9) réside dans le fait que leur musique, leurs transes et leurs pratiques religieuses ont réussi de façon remarquable à surligner la fraternité des hommes et la concordance des cultures et non leur discordance.

La boujloudia est une fête célébrée par les Jahjoukas chaque année dans leur village avec brio, lors de la fête du mouton Aïd al-Adha. Cette fête de musique de transe, de danse et de représentation théâtrale célèbre la fécondité, mais c’est une fête aussi pour remercier Dieu pour la générosité de ses dons en faveur de l’homme. La boujloudia est en effet un point de rencontre entre la religion chrétienne, dans ses concepts de chasteté et de pureté de l’âme, et de la religion musulmane dans son ascétisme, son sens du sacrifice et la bénédiction divine.

En réalité la pratique de la boujloudia remonte aux temps immémoriaux dans le bassin méditerranéen. Elle trouve son origine dans la mythologie grecque avec le dieu Pan qui était le protecteur des bergers, des troupeaux et de la nature et dont les ardeurs amoureuses lui valurent aussi le titre de divinité de la fécondité. Dans plusieurs contrées méditerranéennes, des célébrations ont lieu même aujourd’hui à la fin du cycle agricole qui rappelle les rites de fécondité du dieu Pan dans le passé. Pan est célébré par des danses de transe et des courses effrénées pour féconder la nature et les êtres humains pour l’année à venir.

Cette pratique païenne fût introduite au Maroc antique par les Romains dont le nom de ce dieu dans leur mythologie s’appelait Lupercus. Depuis, cette pratique est entrée de plein pied dans la culture populaire marocaine surtout parmi la population majoritairement rurale, pratiquant l’agriculture pour sa subsistance.

Ce qui est intéressant dans le tempérament et la philosophie du marocain moyen à travers l’histoire c’est son ouverture d’esprit vis-à-vis de l’autre et de sa culture même si celle-ci est en contradiction avec ses croyances.

Le marocain, de nature, ne rejette rien  de ce qui lui vient d’ailleurs, il essaie de l’assimiler à sa façon et dans son contexte à lui pour que cela ne puisse pas paraître en contradiction avec sa foi et sa tradition. En réalité, c’est une grande capacité d’adaptation avec autrui et d’acceptation de l’autre : un don de multiculturalisme dynamique.

Lorsque Sidi Ahmed Sheikh, le grand soufi venu de l’est arriva dans la localité de Tatoft au 16ème siècle, il fût subjugué par la beauté de la région et la sympathie de ses habitants qui étaient en majorité des Berbères en cours d’arabisation. Il leur enseigna la religion, en se faisant il se rendit compte qu’ils avaient un amour et un don pour la musique et pratiquaient des célébrations païennes en fin d’été. En bon soufi épris d’ouverture d’esprit et de pureté d’âme, Il assimila ses pratiques à l’Islam, et ainsi la célébration du rite de fécondité fût décalée sur le calendrier de l’Hégire pour coïncider avec la fête du mouton. Sur ce,  la fête fût appelée boujloudia ou bien boujloud en Arabe et bou-irmawen ou bou-isrikhen en Tamazight, parce que le personnage principal du rite se vêtit de peaux du mouton sacrifié.

L’autre personnage principal de la pratique n’est autre que la belle vierge du village que le dieu Pan essaie d’amadouer pour bénéficier de ses faveurs sexuelles afin de la féconder et féconder la nature avec. Dans la tradition islamisé du rite, cette femme est appelée Aicha l-Hamqa « Aicha la folle »,  pour dire la femme aux milles tentations afin d’aseptiser en quelque sorte le rite et le rendre acceptable vis-à-vis de la chariâa et imputer à sa folie cet acte sexuel illégal, donc généralement non représenté  dans les pratiques théâtrales musulmanes.

Cette pratique a été immortalisée dans l’œuvre de William Shakespeare (1564-1616) Julius Caesar,  écrite en 1606. En effet dans l’Acte 1 de la Scène 2.  Jules César demanda à Antonie, qui se préparait pour une course de pratique religieuse de bien vouloir toucher de sa main Calprunia, sa femme stérile, pour avoir des héritiers pour son vaste empire. (10)

Les langues d’expression

Beaucoup de gens qui visitent le Maroc se posent une question sur les raisons de la facilité d’apprentissage des langues chez les marocains, est-ce cela est dû à des raisons physiologiques, linguistiques ou culturelles, ou autres, se demandent-elles ?

La réalité est que, si les marocains font preuve de facilité d’apprentissage de langues déconcertante, cela est due en grande partie à leur disposition culturelle innée à mieux connaître l’autre par la voie de la communication directe et limpide.

Communiquer directement permet aux personnes en dialogue de mieux saisir leurs états d’âmes, leurs nuances, leurs aspirations respectifs, et de mieux comprendre leur humanité. Dans l’interprétariat, beaucoup de ses subtilités se perdent ou se tordent de telle façon que des contresens peuvent avoir lieu dans la communication involontairement.

Douglas Porch, un historien américain raconte dans son ouvrage : « The Conquest of Morocco » (11) les dérapages volontaires et involontaires de l’interprétariat. Il rapporte qu’au début du 20ème siècle, Tanger, pratiquement la seule ville marocaine ouverte aux étrangers en dehors de Mogador (Essaouira), attirait beaucoup de voyageurs occidentaux en mal d’aventure, de fortune, de dépaysement et d’autres raisons. L’un de ses personnages pittoresques n’était autre qu’un prêtre venu convertir les musulmans au christianisme. Autour de lui s’était formé un cercle dense de gens qui semblaient être absorbés et fascinés par son prêche relayé par un interprète autochtone juché sur un escabeau. Le secret de cet intérêt avide porté à ce prêche par tous ses fidèles maures trouve son explication dans le fait que l’interprète maure au lieu de traduire le message évangélique du prêtre s’est permis, pour des raisons purement culturelles, raconter au cercle de badauds les histoires fantastiques et captivantes de Mille et une Nuit dans la pure tradition de l’art de la halqa. (12)

Etant donné que le Maroc a toujours été au vu de sa géographie un pays carrefour, il était aussi et est toujours par voie de conséquence un vrai melting pot linguistique et culturel.

Du nord sont venus les langues des conquérants, que les Marocains avaient appris pour mieux communiquer avec l’autre. Des traces indélébiles de ces civilisations existent toujours dans nos langues nationales tel l’amazigh d’aujourd’hui dans sa variante rifaine : (13)

Tamazight

firas

Latin

pirus                poire

fugus pullus              poussin
asnus asinus             ânon
othan hortus             verger
furu/firu/filu filum               fil

Mais en plus de ses vestiges linguistiques toujours présents dans les parlers, des Marocains, les Romains avaient laissé aussi des villes entières au Maroc telles : Volubilis, Lixus et d’autres.

Pour les spécialistes de l’époque romaine la circulation maritime facile dans les eaux chaudes de la Mer Méditerranée, communément appelé mare nostrum « notre mer » par les romains, a grandement contribué aux échanges entre les différentes cultures : (14)

L’époque impériale vit, à coup sûr, l’apogée de la vie maritime dans la Méditerranée antique, en ce qui concerne l’intensité du trafic, le nombre des navires et des passagers, le volume des marchandises. L’unification politique du monde méditerranéen sous l’égide de Rome et la paix qui en résultait pour tous les pays riverains donnèrent à la circulation des personnes et des biens une liberté, une facilité et une sécurité jamais connues auparavant.

Mais en plus des Romains sont venus aussi les Vandales, les Portugais, les Espagnols, les Anglais, les Italiens et on laissé des traces linguistiques de leur passage. Aujourd’hui ses traces sont audibles dans l’arabe marocain, (15) et, toutefois, ses multiples emprunts sont de 19% pour ce qui est du français, dans tout le territoire, et de 12% pour ce qui est de l’espagnol au nord et dans le Sahara marocain.

Des exemples édifiants de ces emprunts dus aux échanges séculaires et aussi  aux frictions sont comme suit :

Langue française

Verbes

Arabe dialectal (Darija) Français
staji faire un stage
marki marquer
taka attaquer
trini s’entraîner
kraza écraser
sni signer
soudi souder
stopi stopper
srbi servir

Noms

Arabe dialectal (Darija) Français
trisniti électricité
mikanisian mécanicien
plombi plombier
chifour chauffeur
tran train
sansour ascenseur
fran frein

Langue espagnole

Noms

Arabe dialectal (Darija) Espagnol
pasaporté pasaporte passeport
nobia novia Copine, petite amie
campo campo campagne
cama cama lit
manta manta couverture
skwila escuela école
swirti suerte chance
viaje viaje voyage

Aujourd’hui l’Anglais est en train de prendre racine, lentement mais sûrement, dans le paysage linguistique marocain et dans les mœurs des Marocains grâce à l’immigration, l’Internet et l’art (cinéma, musique, etc.). Ainsi, des appellations en langue anglaise resurgissent dans les enseignes commerciales : Best Shop, My Tailor, Nice and Easy, Baby Shop, etc. en même temps que dans le langage des jeunes : cool, friend, girlfriend, baby, black, clean, groove, etc.

Parallèlement des célébrations anglo-saxonnes d’ordre commerciales se sont implantées progressivement dans le paysage culturel marocain durant le début de ce millénium, telles : Halloween, les fêtes des fantômes et des spectres et la Saint Valentine, la fête de l’amour. Ces rites mercantiles modernes n’ont, en principe, aucune place dans la culture marocaine vu qu’ils véhiculent une philosophie contraire à l’éthique islamique. (16) Mais, quoi qu’il en soit ces pratiques se sont installées confortablement dans les mœurs des marocains d’aujourd’hui, qui, révolution digitale aidant, veulent s’exporter davantage à l’international, et surtout l’international à coloration et résonance yankee.

NOTES

  •  Pour les détails les plus diverse, de la conférence, voir le document, avec abondante information « Chronique de la Conférence », MEE, TR XX/38, Caisse 334.
  • Chez les Rifains aghrib, l’autre, l’étranger, le voyageur, etc. ne bénéficie pas seulement de la protection du clan ou de la tribu, mais aussi du droit d’habitation et de vie sur son territoire. Cela fait parti du code de l’honneur de chaque entité clanique et tribale que les bardes chantent durant les festivités tels les mariages les circoncisions et les baptêmes.
  • Cf . M. Chtatou ; « The Magical World of the Master Musicians of Jahjouka » in BRISMES Proceedings of the 1986 Conference on Middle Eastern Studies. Ed. L.D. Lanthan. Oxford : British Society of Middle Eastern Studies, 1968.
  • Jnouns, pl. jenn : esprits malfaisants dans la tradition culturelle orale et populaire marocaine.
  • Ghaiatas, ghaiat : joueur d’instrument à musique à air communément appelé ghaita.
  • S. Davis. Jajouka Rolling Stone : a Fable of Gods and Heroes. New York : Random House, 1993. Dans ce roman il narre la visite d’un journaliste de National Geographic à Jahjouka et ses efforts de publier un article sur leur musique et mode de vie. Il y parle aussi du développement de la carrière internationale de ce groupe : visite de Brian Jones, enregistrement avec Randy Weston. Il parle aussi de la tradition musicale et théâtrale Jahjouka, l’influence romaine, la boujloudia, le décret royal instituant le groupe officiellement, les perpétuelles visites des musiciens étrangers, l’homosexualité, la marijuana. Il achève cet ouvrage sur des interviews avec les multiples « movers » des Jahjouka : Brion Gysin, William Burroughs, Paul Bowles, Keith Richards et Mick Jagger.
  • R. williams. « Ornette and the Pipes of Jahjouka » in Melody Maker, March 17, 1973, p. 22.
  • P. D. Schuyler. « The Master Musicians of Jahjouka » in Natural History 92 :10, pp. 60-69.
  • K. Sabin. « Moroccan Music :  The « Foreign » and the « Familiar » : an Annotated Bibliography and Discography », ( term paper for Popular Culture in the Middle East (SOCIO 470), Spring 2000.) http://users.ox.ac.uk/~sant1114/MoroccanMusic.htm #Jahjouka
  • Caesar:

Calpurnia !

                   Calpurnia :

Here, my Lord

                   Caesar :

Stand you directly in Antonius way,

                            When he doth run his course. Antonius !

                   Antony :

                            Caesar, my Lord ?

                   Caesar :

Forget not in your speed, Antonius

                            To touch Calpurnia ; for our elderly say,

                            The barren, touched in the holy chase

                            Shake off their sterile.

  • Dans cet ouvrage fort intéressant l’auteur décrit la ville de Tanger au début du 20ème siècle. D. Porch. The Conquest of Morocco. New york: Alfred Knopf, 1983, P. 14.
  • halqa: théâtre musical des rues, marchés et places publiques.
  • M. Chtatou. “ Aspects of the Phonology of the Berber Dialect of the Rif”. Thèse de Doctorat non-publiée, SOAS, Université de Londres, 1982, p.82. Cf. , also, M. Chtatou. Central-Eastern Europe and the Mediterranean Region: Similarities and Differences. (Athens: Halki International Seminars 1997 (Occasional Papers. OP97.10)), p. 4.
  • Encyclopaedia Universalis, Vol. 10. Paris: Encyclopaedia Universalis France, 1980, p.729Cf.
  • M. Chtatou. « Language Policy in Morocco ». Morocco: Occasional Papers No. 1, 1994, pp. 43-62.
  • D’ailleurs lorsque les islamistes prônent, avec force, dans leur jargon idéologique la réislamisation de la société, l’un de leurs multiples buts n’est autre que débarrasser la société musulmane des

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