Le Monde Amazigh La Voix Des Hommes Libres
Dans le cadre des travaux de la COP26 M. Mohamed Handaine, president de l IPACC a pris la parole dans la séance sur le rapport sur les savoirs traditionnels des peuples autochtones et le changement climatique.
Il a prononcé un discours sur le sujet que nous vous reproduisons:
« Merci Monsieur le Président de m’avoir donné la parole dans cette session sur les résultats de la session précédente sur les savoirs traditionnels. La plupart des accords internationaux relatifs au changement climatique et à la biodiversité font référence d’une manière ou d’une autre à l’importance de ces connaissances. La Convention de Paris au paragraphe 35, ainsi que les différents documents adoptés par la Convention sur la diversité biologique, notamment les éléments contenus dans le Protocole de Nakoya, font tous référence à l’importance des connaissances traditionnelles dans la lutte contre les effets du changement climatique et la préservation de la diversité biologique. Comme vous le savez, les peuples autochtones gèrent et maintiennent 80% de la biodiversité mondiale. Mais, Mesdames et Messieurs, tous ces accords ne font pas référence aux langues des peuples autochtones, qui sont le seul moyen qui permettra de préserver ce savoir et de le transmettre aux générations futures. Il est souhaitable Mr le président que ces lacunes soient corrigées, ou une annexe détaillée doit être jointe afin de redresser le processus, et je voudrais souligner ici que l’UNESCO a approuvé la Décennie internationale des langues autochtones, dont je suis membre de son Comité exécutif , et c’est une occasion que nous pouvons transformer cette décennie en une CHANCE pour les peuples autochtones, les gouvernements également et la communauté internationale, pour pouvoir préserver ce trésor universel de l’humanité ».
