Parcours d’un amazighologue au Maroc: valeurs amazighes et littérature orale

Par: Michael PEYRON
Par: Michael PEYRON

istma d aytma, ad awn-ennix ša n iwaliwn xf abrid-inu ġur imaziġn l atlas axattar, xf lqisat-nsen, d izlan-nsen. wenna yran ad issin zzin, ixeṣṣa ad yuley ġer ɛari, ad iɛellem izlan t tmawayin. ɛla xaṭr tar izli ur telli ! iwa, muhimm…

C’est à la fois un honneur et un plaisir d’être ici ce matin, à l’invitation de Rachid Raha et d’Amina Ibnou Cheikh, pour vous parler de mon parcours d’amazighologue, pour vous dire – à vous, Agraw Amadlan Amazigh – comment, par le biais de la littérature orale, j’ai été à même de faire plus ample connaissance avec les habitants de Tamazgha et d’en apprécier les qualités.

Il faut dire qu’au départ, bien peu de choses me prédestinaient à mener des recherches approfondies sur la langue amazighe au Maroc. D’origine franco-écossaise, j’avais été élevé dans de sévères pensionnats britanniques. Professeur d’anglais à Casablanca, il m’arrivait en tant que randonneur alpin de fréquenter les vallées et sommets du Haut Atlas de Marrakech, et ce dès le milieu des années 1960. Ma préférence, cependant, devait sans tarder aller aux massifs orientaux de la chaîne des Atlas, avec leurs vastes espaces, montagnes prestigieuses boisées de cèdres qui encadrent la vallée de la Moulouya : le Bou Iblane et les Ayt Warayn d’une part, l’Ayyachi, d’autre part, ainsi que l’ensemble du pays Ayt Yafelman et Ayt Sokhman, dont les habitants, ouverts et hospitaliers, très humains dans leurs rapports avec l’étranger, me paraissaient fort sympathiques. En 1975, sous la direction du Professeur Jean Loup, je soutenais une thèse en géographie humaine et rurale, intitulée Tounfit et le pays Ayt Yahya, à l’Institut de Géographie Alpine de Grenoble. Cette démarche allait m’exposer à deux parlers berbères voisins, versions d’awal amaziġ si vous préférez, différenciées par de légères nuances.

Deux livres m’ont épaulé lors de mon auto-initiation à la langue amazighe dans sa variante moyenne-atlasienne : deux volumes écrits par Ẻmile Laoust : Maroc central (1939), ainsi que Contes berbères du Maroc (1949). Ceux-ci venaient compléter mes notes prises sur le terrain de façon empirique, avec carnet et crayon. Avec le temps, mes randonnées sportives prenaient une tournure plus culturelle, privilégiant de courts séjours chez les locaux dans le but d’améliorer le vocabulaire lors des veillées chez l’habitant autour d’un plateau garni de verres de thé. En effet, nullement attiré par l’arabe dialectal marocain, car les citadins arabophones du pays – piètres pédagogues – se moquaient ouvertement de mes efforts à apprendre leur langue, j’étais séduit par la beauté de Tamazight. Par sa sobriété, par ses sonorités harmonieuses, esthétiquement plaisantes. Je ne comprenais pas comment, vu ses qualités, elle avait pu décliner jusqu’au stade de langue de dominés, par rapport à l’arabe ou au français. Du reste, je sais gré à de nombreux Imazighen qui, flattés par l’intérêt que je portais à leur langue, m’ont largement aidé dans mon entreprise.

Vers le milieu des années 1980, ayant découvert la littérature orale amazighe, je « virais ma cuti », passant des lettres anglaises aux études berbères. Je me promettais alors de tout faire pour faire connaître autour de moi la langue et la culture amazighes, dont les racines plongent dans un passé lointain. Je me mettais à recueillir proverbes, contes et poésies, et publiais un premier article sur les izlan et timawayin dans la revue de la Faculté des Lettres de Rabat : Langues et Littératures. Me consacrant prioritairement à la matière poétique, déjà en 1993 je publiais un ouvrage de poèmes en bilingue amazigh-français, Isaffen Ghbanin / Rivières profondes, consacré aux izlan, timawayin et timdyazin. Poèmes qui mettent en exergue l’impressionnante variété du lexique amazigh, de même que les qualités langagières propres à l’amour courtois berbère, où le recours à certaines images élégantes permet de gommer les grossièretés. Ma région de collecte se situait autour de Midelt, et de Tounfit, chez les Ayt Yahya, ainsi que dans l’arrière-pays où l’on parle encore un amazigh assez pur. Tâche dans laquelle je fus aidé avec beaucoup de gentillesse par ‘Ali Kadiri de Tounfit, Rqiya Montassir de Zaouit ech-Cheikh, par Jilali Saib, collègue de la Faculté des lettres de Rabat, ainsi que par Khadija et Assou Lhatoute, eux-mêmes originaires de Midelt. Avec qui j’effectuerai de nombreuses randonnées par la suite. Amitié durable que celui-là. Du reste, la fidélité dans l’amitié, voilà une autre qualité des Imazighen.

À cela s’ajoutèrent des articles sur la poétique amazighe que Tassadit Yacine accepta de publier dans AWAL, Ouahmi Ould-Braham en faisant autant dans Etudes & Documents Berbères. C’est ainsi que j’avais affaire à des Kabyles, composante majeure de Tamazgha. Sans parler de contributions à Littérature Orale Arabo-Berbère, réalisées grâce à l’amabilité de Claude Lefébure et de Paulette Galand-Pernet. Pendant la décennie 1990 je prenais part au Festival du film amazigh à Douarnenez en Bretagne (1993), ce qui me permit de revoir Claude Lefébure et de rencontrer le célèbre ethnologue américain David Hart, avec qui je me liais d’amitié. À cette époque je rédigeais également plusieurs notices pour Gabriel Camps, alors rédacteur de l’Encyclopédie Berbère. Je participais annuellement aux travaux de l’IREMAM en divers endroits : Aix-en-Provence, Tours, Toulouse, Lyon, Paris, Strasbourg, Mayence, Warwick, faisant état à chaque reprise de mes recherches sur la poésie orale du Moyen-Atlas marocain. Il y eut, aussi, un festival consacré à la culture amazighe organisé à Leiden (Hollande), en 1998, où je faisais la connaissance, entres autres, de Nico van den Boogert, Harry Stroomer, Abderrahamne Lakhsassi et Fatima Tabaamrant, femme au grand cœur tout à fait remarquable, très engagée dans la cause amazighe, et dont la voix puissante nous a charmé. À partir de 2000 j’effectuais un premier séjour à l’AFEMAM, à Aix-en-Provence, où travaillant en équipe avec le chercheur hollandais Harry Stroomer et la documentaliste française Claude Brenier-Estrine, je réunissais des matériaux puisés dans le Fonds Arsène Roux, chercheur français qui avait amassé un stock considérable de poèmes collectés dans le Maroc central à l’époque du Protectorat. Ce fut avec joie que je découvrais ces textes dans une langue qui m’étais déjà familière de part mes investigations pour réaliser Isaffen Ghbanin. S’ensuivit un vaste travail de tri et de rangement, de déchiffrement, de traduction là où cela s’avérait nécessaire. Ceci me permit de produire un deuxième recueil de vers amazighes, consacrés à la résistance : Poésies berbères de l’époque héroïque (2002).

Entretemps, j’avais commencé un cycle de visites à l’université Al-Akhawayn d’Ifrane (1998-2009) où j’enseignais l’histoire et la culture amazighes à des étudiants marocains et américains, ayant édité à leur intention un livre de textes avec bibliographie et exercices, Amazigh Studies Reader (2006), publié à Ifrane même, ceci avec l’encouragement de Driss Ouaouaicha, Président de l’université. J’avais auparavant produit un recueil de douze contes des Ayt Warayn (Moyen-Atlas), en bilingue berbère-anglais, Women as Brave as Men (2003), matériaux collectés auprès de Touriya Houari et de Meriem Kerouach, la mère de mon vieil ami et compagnon de montagne (initiateur à la langue amazighe aussi), Ayad Kerouach. Ce dernier ouvrage illustre sans ambages les qualités de la femme amazighe : bonne mère, dévouée à ses enfants et à son mari, et capable surtout d’assumer avec courage la responsabilité de chef de famille, en cas de défaillance de son homme, suite à l’exil, la maladie, ou la mort. Je devais retrouver plus tard ces mêmes qualités du côté d’Imilchil chez la femme Ayt Hadiddou, à travers la poésie, ainsi que dans la vie réelle.

C’était l’époque, aussi, où l’IRCAM prenait son essor. Je participais ainsi à trois colloques sur la poésie et l’histoire amazighes. L’IRCAM, académie royale amazighe dont j’avais salué la création, car cela devait largement faire avancer la recherche sur la langue, l’histoire et la culture berbère, et où j’ai noué de fructueux rapports avec d’autres chercheurs, dont Meftaha Ameur, Fatima Boukhris, Mustapha El Qadery, Youssef Ait Lemkadem, Abdesslam Khalafi, Moha Moukhliss et Houssa Yakobi. C’est avec ce dernier que je devais effectuer en 2007 une mission pour l’IRCAM sur le site boisé de cèdres du Jbel Tazigzaout, dans le Haut Atlas entre Aghbala et Imilchil, où s’était déroulé en août-septembre 1932 une des plus terribles batailles entre résistants et armée française. Nous avons interviewé un certain nombre de rescapés, ou de leurs descendants, et leurs comptes-rendus permettent d’avoir une vision très claire des combats, dont notamment ceux ayant fait rage autour de la colline de Taoujjaaout :

-tenn-awn tawžžɛawt : « mr idd iẓayyan mas ġeri yuley d igḍi bu yferġusn ! »

Vous dit Taoujjaaout : « Si ce n’étaient les Zaïans, Comment seraient montés chez moi les chiens porteurs de brodequins ! »

À travers cette épopée on perçoit nettement une des qualités majeures des Imazighen : l’attachement au sol, allant de paire avec la volonté de combattre jusqu’au bout, faisant fi de la mort – car c’était le paradis que retrouvaient les imžuhad – dans un esprit de sacrifice librement consenti. C’est d’ailleurs avec un sourire tranquille sur le visage qu’un de ces vétérans centenaires nous fait part de ces lointains combats. En tout nous devions effectuer trois séjours à Tazigzaout, et la beauté, la majesté des lieux, ainsi que leur caractère sacré, devait me laisser une profonde impression. Une partie des matériaux ainsi récoltés avec l’aide de Houssa Yakobi figure en bonne place dans une publication de l’Université Al-Akhawayn, sur les Sites de mémoire (2008). Le reste viendra s’ajouter à d’autres textes dans le cadre d’un ouvrage important en bilingue amazigh-français, consacré à la littérature orale sur la résistance, actuellement sous presse.

L’été 2008, en grande partie grâce à la solidarité qui règne entre amazighisants, j’étais invité aux USA par Nabil Boudraa pour animer avec David Crawford – l’ethnologue connu – un camp d’été pendant 15 jours sur le campus d’OSU (Oregon State University), consacré à la sociologie et la littérature orale berbère, ceci à l’intention d’une vingtaine de chercheurs américains qui comptaient inclure les études amazighes dans leur corpus universitaire.

En parallèle avec ses activités, exploitant là une idée de Rachid Benmokhtar (l’actuelle Ministre de l’Ẻducation), je m’étais attaqué à une traduction en langue anglaise des Chants de la Tassaout, poèmes que Raymond Euloge avait recueilli auprès de Mririda n Ayt ‘Atiq, poétesse de Megdaz dans le Haut Atlas central, quoique sans fournir les textes originaux en langue vernaculaire. J’achevais cette traduction du français en anglais en 2008, sous le titre de Tassawt Voices. Vers la même époque, et également en anglais, je devais rédiger un recueil de poésies traduites de l’amazigh, Berber Odes, qui parut chez Eland Books à Londres (2010).

Je tiens à faire état également, d’autres activités liées à la culture amazighe, qui m’ont occupé à cette époque. En premier, les deux ou trois fois où, grâce aux professeurs ‘Ali Fertahi et Bassou Hamri de la Faculté des Lettres de Beni Mellal je fus convié par eux à venir discourir sur la poésie berbère. Concernant Bassou Hamri, j’ai été invité à Fès par le Professeur Mohammed Taifi pour faire partie du jury de soutenance de sa thèse sur la poésie amazighe de l’Atlas central. J’eus le même honneur en ce qui concerne Haddou Khettouch et son doctorat sur le rôle de tamdyazt dans la cité. Il y eut également divers colloques et journées d’études amazighes à Al-Akhawayn, organisés par Tamesmount n Al-Akhawyn – association d’étudiants que j’avais fondé – avec publication à Ifrane des actes de colloque (2004, 2008 et 2009). Une ou deux fois par trimestre, j’emmenais les jeunes de l’association, dont Labha Elasri, Selwa Nana et Safia El Mouttawakil, dans le Moyen-Atlas, à la découverte de la montagne berbère. Chaque fin de printemps nous organisions une sortie dans le Haut Atlas, quelque part entre Midelt et Zaouit Ahansal. L’occasion, en allant sur le terrain, de mieux cerner la réalité de la montagne marocaine.

En 2010, ayant pris ma retraite d’Al-Akhawayn à Ifrane, je partageais désormais mes années entre Rabat (hiver-printemps) et Grenoble (été-automne). J’assurais encore quelques cours d’initiation à la culture amazighe auprès d’étudiants américains, de même que je retrouvais la Faculté des Lettres (2011-2013) pour des cours de traduction amazigh-français de textes oraux pour de jeunes Marocains dans le cadre du Master de Langue et Culture Amazighe, ceci en collaboration avec Fatima Boukhris et Abderrahmane Lakhsassi. Démarche pédagogique très agréable. En effet, alors que la matière principale étudiée était en Tamazight, en côtoyant ces étudiants je constatais que des jeunes de Rachidia inscrits à Agadir n’avaient aucun mal à s’adapter au Tachelhit. De même que des filles de Figuig, avec leur parler amazigh frontalier plutôt particulier, se mettaient facilement au Tarifit acquis auprès d’étudiants rifains rencontrés à la Faculté d’Oujda. Voilà bien cette merveilleuse souplesse et faculté d’adaptation linguistique qui caractérise les Imazighen. Ce qui prouve que l’unité de la langue amazighe, moins apparente que réelle, peut très bien se créer spontanément sur le terrain moyennant un minimum d’ouverture d’esprit et de bonne volonté de la part des locuteurs de parlers différents. Ceci est de bon augure pour l’avenir de la langue.

En attendant, je continue à traquer la poésie berbère jusque dans les recoins les plus lointains de l’Atlas. Mes dernières investigations, remontant à trois semaines à peine, m’ont amené derrière Demnat, dans les Ayt Bou Wlli. Quelle ne fut alors ma surprise de découvrir que la tamawayt, que je pensais confinée à l’Est dans l’aire linguistique tamazight, nettement au-delà de Zaouit Ahansal, était connue jusque sous le Jbel Rat. Aux moins deux praticiennes rencontrées à Assameur n Ayt Bou Wlli savaient exercer cet art. Elles connaissaient certains des mêmes izlan et timawayin que j’avais appris à Tounfit, quelques années au préalable, à 200 kilomètres de la, dont les vers suivants :-
usar kkix sṣṣbiter iga wḍbib aḥyuḍ, d as-ttinix baḍaḍ, ssufġen i d aftaḥ! (izli)

À l’hôpital plus jamais ne repasserai, le docteur déraisonne, Je lui parle de passion, il me propose une opération !
ul-inw agg enn illa wmyagar ma t/ uġmas teṣṣant i wenna rix d wadda wr ḥmilx ! (tamawayt)

En mon cœur s’établit la distinction lorsque tantôt/ je souris à celui que j’aime ou celui que je déteste !

Constatation qui fait bon marché de ces théories linguistiques sur des parlers amazighes cloisonnés, alors qu’une intercompréhension mutuelle s’observe dans la réalité, même en montagne entre des vallées claquemurées, et largement de part et d’autre de cette supposée « frontière » entre Tamazight et Tachelhit. Ce qui démontre la richesse, l’étendue, voire l’unité de l’expression poétique en langue amazighe, awal amaziġ.

À présent, on peut dire que j’ai vraiment pris ma retraite. Même si ça me démange parfois d’aller sur le terrain taquiner l’oralité berbère. De temps en temps je participe effectivement à un colloque par-ci par-là; je fais une présentation ou un diaporama commenté, au Maroc ou en Angleterre ; le dernier en date eut lieu à l’université d’Oxford où j’intervenais pour la troisième fois en juin 2015. Ou alors « je donne de la tête » comme on dit en amazigh, en direction de l’Atlas – Imilchil, Zaouit Ahansal, ou quelque autre lieu. Dernièrement, à la B.N.R.M. de Rabat, on m’a même demandé de tenter une reconstitution en awal amaziġ de quelques poèmes des Chants de la Tassaout ci-dessus mentionnés; exercice délicat mais stimulant tout de même, au cours duquel je me suis promené allègrement dans le lexique amazigh, variant entre Tamazight et Tachelhit ; comme j’ai dit à l’auditoire, qui contenait bon nombre de gens de la montagne, nmsasa iwalwin. À force d’être exposé à awal amaziġ, me viennent spontanément à l’esprit des paroles, comme celles que j’ai lancées dernièrement à Zaouit Ahansal, lors d’une pause dans l’aḥidus :

kraḍ igḍaḍ ifulkin afella n uskelw, hay amarg a wa! Trois beaux oiseaux en haut d’un arbre, c’est ça la poésie !

Paroles qui ont été aussitôt reprises par l’assistance !

Sinon, comme travaux en cours il me reste simplement à terminer deux livres de textes berbères, procéder à une réédition d’Isaffen Ghbanin, et alors, la conscience tranquille, je pourrai pet-être aller retrouver ayt issemḍal.

En conclusion, je reviendrai un instant sur ces valeurs amazighes dont il va être question ce jour. La sagesse, d’abord, empreinte de réalisme, surtout lorsque on en vient à envisager la mort, non sans un brin de poésie, comme dans cet izli :-

may gifi yallan qebl ad iffeġ rruḥ, meš d emmutx ur ssinex may d i-yran!

Qui pleure sur moi avant que je ne quitte ce mortel séjour,
Si je trépasse, ne saurais jamais qui m’aimait !

À cela s’ajoute le sens de l’honneur, la solidarité, l’entraide, la générosité, l’attachement aux valeurs traditionnelles, mais aussi l’adaptabilité, ainsi que l’ouverture d’esprit. Sans parler de l’humour, de la légèreté ludique que contient ce refrain connu sur le caïd qui essaie sans succès d’empêcher ses gens de s’adonner à l’aḥidus, danse emblématique des Imazighen :-

inn-awn lqayd muḥa w bennaṣr, memnuɛ aḥidus difendi,
uḥeqq a yemma, u ḥeqq a yemma-nw !

Toutes ces qualités, cette joie de vivre, il est indiscutable que cela contribue de façon positive à tameġrabit, cette diversité marocaine qui fait le charme de ce pays. Tant que ces valeurs tiendront le haut du pavé cela sera prometteur pour l’avenir harmonieux du Maroc. aynna g ellan, bbeyn iwalwin !

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